Archive | Desserts RSS feed for this section

Riz au lait aux infusions qui traînent dans les placards

23 Mar

Cortex ne me dira pas le contraire, les infusions, c’est pas bon. Sauf dans le riz au lait, du moins dans le test que je viens de réaliser. Et qui m’a permis de trouver un nouvel usage à ce sachet d’infusion à la vanille qui prend la poussière depuis un bon siècle sur mes étagères.

La recette de base n’est pas compliquée : pour quatre petites portions (je dirais trois, pour les estomacs normaux), il faut :

  • 1/2 litre de lait
  • 50 grammes de riz rond (le riz à risotto fait très bien l’affaire)
  • 3 cuillers à soupe de sucre
  • une poignée de raisins secs
  • l’infusion qui sent bon mais que vous détestez boire (une à deux cuillers à soupe)

Pour réaliser un riz au lait bien parfumé, commencez par faire chauffer à feu doux votre lait à la casserole, avec bien sûr votre infusion, disons 5 minutes. Selon ce que vous aurez choisi, le lait prendra une jolie couleur qui donne faim ! Si vous avez fait comme moi (soit n’avoir pas pris la peine de chercher votre boule à thé), passez le lait au chinois, et remettez-le à chauffer.

Quand le lait arrive à ébullition, ajoutez le sucre, le riz et les raisins (enfin si leur goût s’accorde avec votre thé/infusion). Faites cuire de 30 à 45 minutes en touillant régulièrement, sinon il se forme une peau dessus et ça accroche au fond ! La partie crémeuse prendra en refroidissant : n’attendez pas que le mélange soit tout sec pour ôter du feu. Il n’y a plus qu’à verser dans des ramequins ou des verrines et à laisser refroidir ! Petit conseil : si vous utilisez du lait écrémé, le riz prendra moins bien. Vous pouvez ajouter une lichette de maïzena délayée dans de l’eau en fin de cuisson, personne ne le saura…

Forcément, le visuel (surtout dans des ramequins...) n'est pas exceptionnel, mais c'est bon et c'est ça l'important, non ? Ok, dans des verrines, ce sera plus joli.

Forcément, le visuel (surtout dans des ramequins…) n’est pas exceptionnel, mais c’est bon et c’est ça l’important, non ? Ok, dans des verrines, ce sera plus joli.

Publicité

Muffins pomme caramel (au beurre salé… ou pas !)

14 Nov

Quand on fait les courses une fois tous les longtemps, on s’arrange avec les fonds de placards. Certes, avoir du caramel au lait qui traîne au frigo, ça n’arrive pas tous les quatre matins, mais des pommes en fin de vie, beaucoup plus. Dans le doute, voici la recette des muffins au caramel et à la pomme (ou caramel au beurre salé, pour ceux qui sont à cheval sur la question).

Muffins pomme-caramel

En mettant un caramel au milieu (pris au frais dans un bac à glaçons, par exemple), ils devraient se laisser manger…

Pour cette recette sympathique s’il en est, il faut :

  • 160 grammes de farine
  • 1 cuiller à café de levure + 1/2 cuiller de bicarbonate de soude et une pincée de sel
  • 1 oeuf
  • 40 g de cassonade
  • 1 pomme
  • 6 cL de lait
  • 100 g de caramel au beurre salé
  • 50 grammes de beurre… qui, en temps de pénurie, se sont transformés en 50 grammes d’huile d’olive (chut, ça fonctionne quand même)

On va commencer par faire le caramel, selon la recette du vénéré Cortex, qui fournit les recettes express par SMS à toute heure. Pour un petit pot de caramel au lait, il faut simplement mettre trois ou quatre cuillers à soupe d’eau dans une casserole, puis ajouter 200 g de sucre, et laisser cuire tout ça à feu doux sans remuer. Quand ça caramélise, on ajoute 20 cL de crème bouillante (on a le droit de mettre la crème à 3 % en briquette, oui oui oui), et on remet sur le feu. Cette fois, la cuiller en bois est autorisée. Quand la préparation présente la consistance voulue (plus on laisse cuire, plus c’est épais), on ajoute hors du feu 20 g de beurre et de la fleur de sel, ou tout simplement du beurre salé.

Pour les muffins, rien de plus simple : faites blanchir le sucre avec le beurre (ou touillez bêtement si vous avez utilisé de l’huile), puis ajoutez l’œuf et le lait. Complétez avec les 100 grammes de caramel, et mélangez bien. Ajoutez progressivement la farine mélangée avec le bicarbonate, la levure et le sel (à préparer dans un bol à part), puis ajoutez la pomme coupée en petits dés.

Mettez au four préchauffé à 180° pendant environ 12 minutes. Avec cette préparation, j’ai obtenu 13 muffins moyens (une plaque d’empreintes à muffins + 1 moule en silicone à part). Pour un essai, ce n’était franchement pas mal !

Panna cotta en 3 minutes chrono

9 Sep

Il y a un mensonge dans le titre : la panna cotta peut être faite en trois minutes, mais il faut quand même qu’elle prenne au frais (disons 30 minutes, voire un quart d’heure pour les plus pressés). En tout cas, la recette est toute simple, parfaite pour un Minus disposant d’un demi-pot de crème allégée qui ne demandait qu’à être boulottée – et de pas grand chose d’autre.

Panna Cotta

Dans sa bulle !

Pour deux petites panna cottas, il faut :

– 10 cL de crème à 7 % de matière grasse
– 15 grammes de sucre (un sachet de sucre vanillé et le reste en sucre normal)
– 2/3 d’une feuille de gélatine

(Les proportions d’origine : 50 cL de crème, 75 g de sucre, une gousse de vanille et 3 feuilles de gélatine)

Faire bouillir la crème avec le sucre. Dès que les petite bulles apparaissent, ajouter hors du feu la gélatine ramollie au préalable dans de l’eau froide. Touiller pour mélanger, mettre dans des verrines, et laissez refroidir.

Pour ma part, j’ai décoré avec les moyens du bord, c’est à dire de la confiture de fraise (2 cuillers à café environ) délayée avec un tout petit peu d’eau, et avec une chute de feuille de gélatine. Il faut aimer le sucré si on choisit cette mixture ! Pour les autres, un coulis de fruits rouges ou du caramel au lait fera très bien l’affaire. Voire rien, parce que la panna cotta, c’est bon en soi.

Petits moelleux banane-coco à la fourchette

26 Août

C’est toujours meilleur à la fourchette, foi de Minus ! La recette de Cortex du moelleux à la banane, revue avec les moyens du bord, s’y prête parfaitement. Bonus : elle permet de liquider une banane un peu trop mûre pour être appétissante, mais encore tout à fait comestible (en plus, il n’y a pas de sucre ni de beurre… on pourrait presque dire qu’on dépense autant de calories à le faire qu’on en ingère ensuite).

En forme de cœur, c'est toujours meilleur !

En forme de cœur, c’est toujours meilleur !

Pour deux ou trois moelleux à la banane (coco & chocolat, en fait) selon la taille de vos ramequins, il faudra :

– une banane bien mûre (même très très mûre)- 30 grammes de farine
– 1 œuf
– 1 carré de chocolat par moelleux
– 2 cuillers à soupe de noix de coco râpée

Alla fourchette, écrasez au mieux la banane. Ajoutez-y l’œuf entier battu, puis la farine et la noix de coco râpée. La consistance est un peu grumeleuse, mais on ne le sent plus à la cuisson ! Après ces étapes hautement délicates, versez la préparation dans deux ramequins et glissez au milieu de chaque un carré de chocolat noir. Le tout cuira une douzaine de minutes au four à 200°C. La recette ne paie pas de mine, mais c’est bon (c’est déjà bien) et préparé en cinq minutes !

Hummmm ça fond !

Hummmm ça fond !

Cake au citron simple et bon

8 Juil

Comme dirait l’aut’, pas toujours besoin d’aller chercher bien loin pour se régaler. Ça tombe bien, un Minus qui se respecte aime la popote, mais quand ça va vite. Et quand il y a du citron, c’est encore mieux !

Pour un joli cake qui fera au besoin une pâte parfaite pour des muffins, il faut :

– 200 g de farine
– 180 g (même un peu moins selon les goûts) de sucre
– 1 sachet de levure
– 3 oeufs
– 1 citron (+ zeste)
– 100 g de margarine

Le reste est rapide comme tout : faites blanchir les oeufs avec le sucre. Ajoutez la margarine fondue et le jus du citron. Pour ma part, je n’ai pas eu le courage de salir un presse-agrumes, j’ai donc pressé comme je pouvais mon citron à la main et ajouté une partie du zeste de la bête  (pas très rentable en vaisselle, oui, je sais…), ce qui a été parfait. Terminez en ajoutant la farine et la levure, et en prenant soin d’éviter les grumeaux – les courageux peuvent toujours tamiser ! Le tout cuira 35 minutes à 180° dans un moule à cake, ou un peu moins dans des portions individuelles. C’est l’option que j’ai choisie, avec des mini-moules en carton… qui se sont déformés à la cuisson, mon cake ayant pris un peu de « ventre » ! Dans un moule à muffin en silicone épais, le cake a monté sans essayer de s’étaler sur les côtés. Bonus : c’était bon, et ça m’a pris 10 minutes à faire.

Cake au citron

Il croustille même légèrement sur le dessus… Je crois que j’en referai POUR MOI TOUTE SEULE !

 

Le moelleux au chocolat parfait et inratable (© Maman)

30 Avr

Le moelleux au chocolat, c’est un peu comme les crêpes, chacun a sa recette. Plus ou moins bonne d’ailleurs, parfois un chouïa présomptueuse (« ouaiiis mon moelleux c’est une tuerie, je ne donne la recette à personne, d’ailleurs c’est un secret de famille depuis 1515« ). Chez les Minus, on est modestie et partage : le moelleux de môman, c’est le meilleur. La preuve, il n’a encore jamais été assassiné par mon four,  il a toujours été dévoré jusqu’à la dernière miette, et on peut ajouter des tas de choses dedans pour le rendre encore plus savoureux. Si on s’arrange pour ne pas le cuire trop, il est à la fois moelleux et légèrement fondant. Ça y est, je bave.

Pour un bon gros gâteau (entre 6 et 8 parts), il faut :

– 125 grammes de chocolat noir
– 125 grammes de farine
– 125 grammes de beurre / margarine
– 250 grammes de sucre
– 5 œufs
– 4 cuillers à soupe d’eau

Tordons le cou aux mensonges qui circulent chez les blogueurs souhaitant s’attirer un lectorat de morfales au régime : un gâteau au chocolat ne sera jamais léger, diététiquement s’entend. A la dégustation, on pourra obtenir une texture aérée, mais sans beurre, c’est de l’étouffe-chrétien, et sans sucre, c’est immangeable. Un conseil : n’hésitez pas à diviser les proportions (par exemple, 1/5e de la recette pour deux amoureux, avec une boule de glace vanille  et un peu de coulis framboise / chantilly en accompagnement) pour éviter la tentation. Sur ce, la recette :

Faites fondre le chocolat avec de l’eau (au bain-marie, c’est encore mieux, mais pour faire vite, oubliez et direction le micro-ondes ou une bonne vieille casserole). Pendant ce temps, mélangez la margarine (ou si vous y tenez, le beurre ramolli), les jaunes d’œufs, le sucre, la farine (si vous voulez un gâteau encore plus léger, mettez 2/2 farine, 1/3 Maïzena), et ajoutez y le chocolat dès qu’il a fini de fondre.

Montez les blancs d’œufs en neige bien ferme. Ajoutez-y délicatement la préparation chocolatée, en mélangeant à la spatule. Le secret, c’est de ne pas casser les blancs. Il faut donc prendre son temps… Quand c’est fini, direction le four pendant 40 à 45 minutes  à 160°C. Pour la customisation, les choix sont multiples : quelques cuillers de noix de coco râpée, des noix concassées, de la crème pâtissière entre deux disques de gâteau…

On peut éviter les bulles en incorporant les blancs un peu mieux que moi à la pâte au chocolat. Mais c'est un gâteau express, alors on ne va pas chipoter...

On peut éviter les bulles en incorporant les blancs un peu mieux que moi à la pâte au chocolat. Mais c’est un gâteau express, alors on ne va pas chipoter…

Bavarois léger au citron

7 Avr

Le citron, c’est bon. Surtout quand on est un Minus accro au Pulco. Le bavarois, c’est frais, beaucoup plus léger qu’une crème, et si l’on excepte la quantité assez impressionnante de gélatine qui est intégrée à la recette, pas trop scandaleux au niveau diététique. Entre une génoise au fond pour que l’ensemble se tienne, une mousse citronnée et une surface gélifiée pour faire joli (le miroir), il faut trois étapes pour réaliser la chose, avec temps de refroidissement à compter. Pour un bavarois complet (et non une flaque au démoulage), comptez donc l’après-midi et un petit passage au congélateur.

Pour un bavarois pour environ 6 personnes (ou 6 bavarois faits dans des ramequins/cercles à pâtisserie), il vous faut :

Une génoise :

2 œufs
60 grammes de sucre
60 grammes de farine
facultatif : un zeste de citron

Une mousse bavaroise revue  pour les stressés du gras : à la place de crème fouettée en chantilly (à 30%  de matière grasse minimum, donc), vivent les blancs d’œufs en neige :

4 jaunes d’œufs
5 feuilles de gélatine
150 grammes de sucre
40 cL de lait
10 cL de jus de citron
2 blancs d’œufs (avec les blancs qui restent : on fait une meringue italienne à cuire rapidement au chalumeau qui ira tout droit sur le bavarois, ou bien des petites meringues pour gourmands en battant chaque blanc avec 50 g de sucre)

La recette :

On commence par réaliser la génoise. Pendant que le four préchauffe à 180°, battez les œufs (entiers, les œufs !) avec le sucre au fouet électrique. Mélangez la farine à la spatule en évitant les grumeaux, et ajoutez éventuellement le zeste de citron. Le tout cuit 10 minutes dans un moule à génoise de 22-24 cm ou, pour les non-équipés, étalé le plus proprement possible sur une plaque à pâtisserie.

Pendant que la génoise refroidit, c’est parti pour la pseudo-mousse bavaroise. Tandis que la gélatine se réhydrate paisiblement dans un bol d’eau froide, faites chauffer le lait. Faites blanchir les jaunes d’œufs avec 100 grammes de sucre, et délayez avec le lait chaud. On remet quelques minutes à cuire sur le feu, le temps que la préparation épaississe. Quand la crème nappe la cuiller, incorporez la gélatine essorée et le jus de citron.
Le temps d’attente commence : il faut laisser le mélange refroidir (un tour au congélateur peut aider…) pour que la gélatine commence à prendre. Pas trop, on va la mélanger ! Quand la préparation est froide, montez les blancs en neige et ajoutez, quand ils sont fermes, les 50 grammes de sucre restants afin d’obtenir une meringue. Incorporez la meringue à la crème au citron avec une spatule en silicone, et go pour le montage !

Deux options s’offrent à vous : si vous avez un cercle à pâtisserie, la vie est belle : placez votre génoise au fond, versez la mousse citronnée, et placez le tout au réfrigérateur. Pour les autres, il est tout à fait possible d’utiliser des ramequins individuels – les entremets se laisseront démouler, promis. En tout cas, chez Minus-la-maladroite, ça a fonctionné ! Il faudra donc découper des disques de génoise à l’emporte-pièce ou, soyons fous, au couteau,  les placer dans les récipients, et ajouter la mousse. Laissez prendre une heure ou deux au frais, et, si le courage vous prend, versez au-dessus un miroir, cette couche gélifiée, brillante et acidulée qui fait rêver dans les vitrines de pâtissier.
Pour le réaliser : contrairement à ma version, pâlotte et un peu trop gélatineuse à mon goût, j’aurais tendance à conseiller d’opter pour de la marmelade de citron que l’on fera fondre à feux doux et à laquelle on incorporera un peu de gélatine (ou d’agar agar). Sinon, faites chauffer 3 cL de jus de citron avec 2 ou trois cuillers à soupe de sucre, et y ajouter une feuille de gélatine ramollie. Hors du feu, ajouter le reste du jus de citron et, pour la couleur, deux gouttes de colorant. Ne rêvons pas, le jus de citron couleur jaune primaire, dame nature n’a pas prévu ça.  Attendez encore au moins une heure de repos au frais avant de déguster.

Verdict : hormis mon miroir perso raté, ce faux bavarois sans crème s’est montré léger et bien citronné (méfiance : il y a tout de même 4 jaunes d’œufs dans le bestiau). Et le démoulage parfait, même pour ceux réalisés dans des ramequins : passez simplement la lame d’un couteau autour, et retournez délicatement le moule… C’est magique, ça glisse tout seul !

Tadaaa ! Note pour plus tard : le sucre doré, parfait pour une déco express, c'est particulièrement dur. Attention aux quenottes fragiles.

Tadaaa ! Note pour plus tard : le sucre doré, parfait pour une déco express, c’est particulièrement dur. Attention aux quenottes fragiles.

Thumb prints au lemon curd (ou sablés à la crème tout simples)

11 Mar

Un joli lemon curd réalisé, et nous voici avec un pot rempli de crème au citron qu’il faut bien recycler dans quelque chose. Manquant de courage pour se lancer dans une série de cupcakes un peu longs à réaliser, Minus a tranché : ce sera des thumb prints, ces petits sablés creusés au pouce où l’on glisse ce qu’on a sous la main (confiture, pâte à tartiner, ganache ou, au hasard, lemon curd). Autant vous le dire, la recette expérimentée ci-dessous est loin d’être la plus raffinée. Elle s’apparente plutôt à des petits sablés qu’on pourra étaler en couche plus fine, froncée sur les côtés comme une tartelette… En tout cas, ces thumb prints ont rencontré un joli succès, même massacrés par un transport houleux dans un tupperware Ikea. Voici la recette pour une bonne quinzaine de biscuits :

– 1/2 tasse de beurre mou (margarine pour moi)
– 1/4 de tasse de sucre
– 1/2 sachet de sucre vanillé
– 1 tasse de farine
– 1 œuf
– 1/4 de cuiller à café de sel
– de bonnes choses pour remplir le puits creusé dans les biscuits

Voici la recette théorique : il faut d’abord mélanger le beurre, les sucres et le jaune d’œuf afin d’obtenir une crème. Ajoutez ensuite le sel et la farine et pétrissez le tout à la main. Il suffit ensuite de former des boules de 2 cm de diamètre, de les tremper dans le blanc d’œuf légèrement battu, et d’enfourner 5 minutes à 180°C. Sortez les biscuits du four, creusez les au pouce ou avec le manche rond d’une charmante fourchette en plastique, et zou, ré-enfournez pendant 8 minutes. Les biscuits durciront en refroidissant, donc pas de zèle ! Il ne reste plus qu’à garnir les gâteaux, et c’est prêt.

(Pour ma part, pas très réveillée et un peu pressée, j’ai mélangé tous les ingrédients d’un coup et oublié le blanc d’œuf, ce qui n’a pas posé de problème. Si je dois réitérer, je creuserai le troutrou dans mes biscuits avant la cuisson, histoire de me simplifier la tâche !)

PS : n’ayant pas de tasse à thé, j’ai utilisé un mug comme mesure.

thumb-prints

Et une fournée, une !

Lemon curd facile sans beurre

6 Mar

Ne rêvons pas, le lemon curd est et restera une mixture propre à rendre diabétique le plus sain des spécimens vivant sur cette planète. Ah la popote anglaise… souvent ennemie de la diététique, mais amie des papilles. Vivant dans la phobie des capitons,  Minus a testé une recette de crème au citron sans beurre, mais ne rêvons pas, blindée de sucre. On s’en fiche, c’est bon à peu près partout : sur des Pim’s maison (moches mais bons), dans des cupcakes, dans des tartelettes… Il m’en reste un peu pour quelques essais, on verra dans un prochain post !

En attendant, voici la recette pour un petit pot à confiture :

– le jus de 3 citrons
– le zeste d’un citron et demi
– 2 œufs
– 100 g de sucre
– 1/2 cuiller à soupe de Maïzena

Une fois votre zeste râpé finement (une râpe à fromage fait très bien l’affaire), faites-le chauffer à feu doux avec le jus des citrons, le sucre et la Maïzena. Ajoutez ensuite les œufs battus en passant à feu vif. Il faudra touiller, ou plutôt fouetter en permanence, sinon ça brûle au fond, et les blancs coagulent. Courage, ça épaissit en quelques minutes ! Dès que la préparation prend la consistance d’une crème, ôtez du feu et laissez tiédir. Il ne reste plus qu’à mettre le lemon curd en pot et à le conserver au frais, environ une semaine.

Pour les flemmards : il est toujours possible de compenser un manque de citron au Pulco (c’est mal mais pratique) !

lemon-curd

Comme précisé ci-dessus, il faut fouetter avec amour pendant la cuisson, sinon les blancs d’oeufs se solidifient. J’ai touillé sans trop d’ardeur avec une spatule, et ça ce voit !

Mousse légère orange-cannelle

18 Fév

Au lieu d’un dîner de Saint Valentin maison, le Minus gâté que je suis a passé la soirée au restaurant, et s’est fait voler son projet de dessert (lui-même piqué sans vergogne sur je ne sais quel blog) par un Cortex sans scrupule. Qu’importe, j’ai gardé mon orange évidée – sans le petit cœur -, mais ai remplacé le sorbet par une mousse à l’orange et à la cannelle. C’était doux et léger, parfait pour quelqu’un qui, comme moi, déteste théoriquement les desserts à l’orange.

Pour remplir presque quatre oranges, ou réaliser six verrines, il faut :

– 3 œufs
– 25 cl de jus d’orange (= 3 ou 4 oranges)
– 20 grammes de maïzena
– 100 g de sucre
– 1,5 feuille de gélatine
– de la cannelle en poudre

Pour préparer la mixture, commencez par faire ramollir pendant quelques minutes la gélatine dans de l’eau froide. Faites chauffer le jus d’orange dans lequel vous ferez fondre la gélatine essorée, et ajoutez les jaunes d’œufs, 75 g de sucre et la maïzena, toujours sur le feu. Remuez jusqu’aux premiers bouillons, puis ôtez du feu au bout de quelques secondes. La préparation aura pris la consistance d’une crème.

Pendant que la crème tiédit, battez les blancs d’œufs en neige avec le reste du sucre. N’oubliez pas de touiller la crème pendant qu’elle refroidit pour éviter qu’il se forme une peau à sa surface ! Mélangez ensuite délicatement la crème aux blancs d’œufs, puis ajoutez de la cannelle. J’en ai mis environ une cuiller à café (goût léger, parfait pour moi), mais pour trouver le dosage qui vous convient, il faudra goûter ! Il ne reste plus qu’à laisser prendre au frais au moins deux heures.

J’avoue tout : en tant que phobique du gras, la prochaine fois, je tenterai la recette avec un jaune d’œuf en moins (voire plus si affinités), en compensant avec un peu plus de maïzena et de gélatine…  On verra si ça marche !

Comme un cocktail, avec un Mikado en guise de paille ! Ou un biscuit maison pour les courageux...

Comme un cocktail, avec un Mikado en guise de paille ! Ou un biscuit maison pour les courageux…